lundi 2 novembre 2015

Sur le terrain en Algérie !




Il est nécessaire, lorsque l’on souhaite démontrer des faits, d’apporter des témoignages avérés et des
preuves argumentées. Comme toujours depuis des mois, nous parcourons l’Algérie en quête
d’informations et de nouveaux contacts. Nous voulons créer de ce fait, une base relationnelle
sérieuse et ciblée étant la première manifestation du message que nous souhaitons faire passer.

Plus que jamais, les nécessités de coopérations bilatérales entre la France et l’Algérie sont
d’actualité.

Nous avons rencontré, dans un premier temps, un des membres représentatif du Conseil National
Consultatif des PME/PMI (CNC.PME/PMI) qui nous a expliqué clairement ce que les PME algériennes attendaient de la France : Un partenariat gagnant / gagnant !

Dans une discussion à bâtons rompus, « sans langue de bois », il nous a confié que l’Algérie devait,
pour vaincre sa crise énergétique, fabriquer, construire, en un mot se créer une structure industrielle
solide. Pour répondre à cet objectif, l’Algérie a besoin de la connaissance technologique, technique
et d’encadrement des français. Cela signifie également qu’en dehors d’un transfert unilatéral de
connaissances, ils souhaitaient que nous leurs fabriquions les structures requises et machines dont ils
ont besoins afin d’atteindre leurs objectifs. En retour, ils fourniraient des produits semi-finis ou finis
à un coût défiant tous les marchés des pays émergents, y compris celui de la Chine.

Dans ce cadre, à l’exception du secteur bien particulier de la semoulerie, toutes les filières sont
ouvertes à ces partenariats.

Il nous a également affirmé que les PME française n’avaient aucune inquiétude à avoir dans leurs
engagements et relations commerciales car l’Algérie mettait un point d’honneur à  respecter tout
contrat, cahiers des charges et réglementations Internationales.

Dans un deuxième temps, nous avons pu rencontrer un délégué du  FCE (Forum des Chefs
d’Entreprises) qui nous confiait que les accords globaux de coopération entre la France et l’Algérie
avaient permis la signature de nombreux contrats avec de grandes entreprises telles que Renault,
Peugeot, Total, Danone … et que ces entreprises, pour fonctionner correctement et répondre aux
demandes des clients nationaux et internationaux, avaient besoin des PME et PMI installées en
Algérie aux titres de fournisseurs et sous-traitants.

Si l’on considère la complémentarité de ces deux approches, on en tire la conclusion qu’il est plus
que temps que les PME/PMI françaises participent à cette évolution.